mercredi 15 avril 2009

Venteuse Jordanie!


On ne sait trop comment l'appréhender
Mais dès qu'on y pose les pieds, elle sait nous charmer
Tels les contes des Milles et une nuits
Qu'on nous raconte lorsqu'on est petit

On l'apperçoit d'abord au loin, qui s'étend de toute sa blancheur
Donnant l'impression de pousser dans les sables du desert et ses rochers
Amman la blanche, c'est ainsi que le monde des hommes l'a surnommée
On est en terre arabe et c'est un nouveau monde qui s'ouvre à nos coeurs

Les gens nous accueillent chaleureusement
Nous souhaitant la bienvenue
A tous les coins de rue
On goûte les saveurs du Moyen-Orient

Huile d'olive, pois chiches et pain arabe en quantité
Pour déjeuner, diner et souper
Hummus, falafel, kebab et fatah
Salades au yogourt, poulet roti et shawarma!

Partout dans les restaurants les gens boivent du thé et fument le chicha
Quelques couples main dans la main, des femmes voilées, d'autres pas...
Des groupes d'hommes, des groupes de femmes, on regarde les gens entre eux
Les regards sensuels, le jeu de la séduction, le regard n'est pas voilé... yeux dans les yeux...

A 400 mètres sous le niveau de la mer
Des sources d'eau thermale chaude qui jaillisent de la terre
C'est bon pour la peau, mais c'est surtout 65 degrés celcius
Alors il ne faut pas abuser si on ne veut pas se péter un infarctus!

On redefinit la notion de "salé" et de "flotter"
En se laissant "porter" par l'eau de la Mer Morte
Qui brûle la langue si vous vous risquez à y goûter
Huit cuillères de sel, une cuillère d'eau pour réussir une bonne Mer Morte!
On parcours la route des rois, s'arrêtant sur les sites historiques
On redonne vie aux ruines du chateau d'Al Karak
Jadis demeure des grands monarques
Un trip de char sur des chemins qui serpentent entre les montagnes désertiques

Et que dire de Pétra, chef-d'oeuvre de l'érosion
Et merveille de la civilisation
On s' engouffre le regard épaté
Dans les couloirs de cette cité retrouvée

S'élevant au-dessus de nous, des parois escarpées
Qui sont de brun, de rose, de beige et de blanc colorés
Les gravures et les sculptures y ont défiées les ravages du temps
Ce qui nous ramène un peu dans le passé, l'espace d'un instant

Dans le désert du Wadi Rum, un moment paisible, où le sourire est contagieux
Auprès d'un bon feu qui réchauffe notre coeur et le thé plein de saveur
On se laisse bercer par le son du luth et le chant des bedouins chaleureux
Il me pousse des ailes et je m'envole vers les cieux

Au sommet des rochers rouges, nos ames dansent avec le vent
Nos cris se perdant dans sa puissance, devant un soleil couchant
Dans le froid et le silence de cet océan de sable, nous passons la nuit
Sous une tente bédouine qui a conservée un peu de la chaleur du soleil de midi

On s'arrête à Aqaba, dans l'extrême sud de la Jordanie
On est à quatre endroits à la fois, sur les frontières de 4 pays
On y ouvre les yeux chaque matin, devant les montagnes d'Israel et du Sinai
Et la mer qui nous attend pour qu'on découvre ses trésors enfouis

Alexandre Bondu

1 commentaire:

Mélodie a dit…

Après une longue pause de 10 semaines sans vous avoir lu, je vous retrouve en beauté sous un soleil qui semble torride à souhait. EH! oui, Rox, j'ai enfin terminé mon BEPP...

J'ai pris plusieurs heures pour relaxer devant vos périples des semaines passées plus rocambolesques les uns que les autres.

Mille mercis à vous quatre

Ps: l'hippocampe est vivant par ses belles couleurs. Félicitations!

Mélodie et 3/4 Laurent