Des petits gestes que nous allons respecter :
1. Adopter une tenue respectant celle des autres pays. Par exemple, nous traverserons plusieurs pays musulmans. Il est important de ne pas avoir une tenue susceptible de choquer. De plus, dans les temples, il importe de couvrir nos épaules et de retirer nos chaussures. Dans certains pays, dont la Thaïlande, nous devons également enlever nos souliers avant d’entrer dans les magasins et les restaurants.
2. Certains codes concernant les contacts corporels doivent être pris en considération. Il est essentiel de s’informer à priori pour chaque pays. (Ex. : Ne pas toucher la tête d’un enfant.)
3. Demander l’autorisation avant de photographier, établir le contact avec la personne.
4. Respecter les vaccinations conseillées pour éviter l’introduction de maladies dans le pays. Respecter les traitements antipaludéens par l’OMS (organisation mondiale de la santé).
5. Des pourboires trop élevés ou des dons monétaires déstabilisent les équilibres économiques locaux. Ne pas donner de l’argent aux enfants, car ils ne voudront plus êtres scolarisés. De plus, cela cause de la distorsion dans la structure familiale lorsque l’enfant gagne plus que le père.
6. Utiliser les hôtels locaux et non les chaînes hôtelières, les transports locaux, les services rémunérés des communautés locales (guides, cuisiniers, porteurs, etc.)
7. Le marchandage fait culturellement partie de la tradition. S’y refuser est souvent mal interprété et peut contribuer à l’augmentation du coût de la vie.
8. Ne pas acheter des objets d’art appartenant au patrimoine culturel, sauf s’ils ont été fabriqués à la seule fin d’être vendu aux touristes.
9. Respecter les écosystèmes en forêt en restant sur les pistes et en évitant le piétinement.
10. Bien sûr, ne pas utiliser de sacs de plastique, ne pas jeter de déchets par terre et rapporter au Canada les déchets non destructibles tels que des piles, car plusieurs pays ne disposent pas d’infrastructure d’élimination de ces déchets.
11. Utiliser du savon biodégradable et sans phosphate.
12. Ne pas nourrir les animaux car ils peuvent devenir agressifs. De plus, exiger le reçu lorsque l’on paye le droit d’entrée dans un parc national, pour éviter le détournement de ces fonds qui servent à la conservation et la préservation des sites.
Voir la charte éthique des voyageurs:
http://www.tirawa.com/pdf/Charte_Ethique_ATR.pdf
Le tourisme responsable, ou tourisme éthique, est un type de tourisme alternatif ayant pour objectif le développement économique et l’épanouissement des populations locales (par l'implication dans l'économie locale, une rémunération juste et stable des partenaires, des conditions de travail décentes, des échanges de connaissances et de bonnes pratiques...).
la préservation à long terme des ressources naturelles, culturelles et sociales (tourisme durable, une rencontre authentique entre les voyageurs et les populations locales
Aujourd’hui, de nombreux voyageurs sont sensibles à l’impact de leur périple sur la région qui les attire, et expérimentent de nouvelles formes de voyages. Ils cherchent à être cohérents avec les principes citoyens qu’ils appliquent chez eux, mais aussi à améliorer la qualité de leurs vacances, pour faire du voyage une expérience authentique.
Source : Wikipedia
Avec un peu de recherche dans Internet, il est possible de trouver des façons de voyager en appuyant des organismes locaux de tourisme responsable :
- Le trek que nous allons privilégier au Laos est basé sur le développement durable. En effet, ce trek rapporte des bénéfices aux villages locaux.
- Nous allons également loger chez l’habitant à plusieurs endroits afin d’en apprendre davantage sur le quotidien des gens. Plusieurs organismes tels que la Homestay Thai est organisé de manière à ce que les retombées économiques soient bénéfiques pour le village entier.
- Un tout nouveau projet d’écotourisme vient d’être implanté à Chambok au Cambodge par une organisation locale, visant à remplacer la déforestation par un développement respectueux de la nature.
http://www.mlup.org/
- L’ Ecolodge Apani DhaniAgir, en Inde, a pour but la répartition des bénéfices du tourisme entre les groupes sociaux, en respectant l’environnement.
http://www.apanidhani.com/
- Phoudindaeng Farm est la première exploitation biologique du Laos. Cette ferme biologique est pourvue d’un restaurant utilisant ces produits et une part des retombées économique du restaurant est investie dans l’école du village. De plus, un autre objectif est de faire revivre la production traditionnelle de la soie dans quatre villages à 20 km de Vang Vieng
http://www.laofarm.org/
- Pour faire vivre leurs projets sociaux, le petit village de Methinkot, au Népal, se lancent dans le développement d’une branche touristique chez l’habitant.
- L'Association "Les Amis de Tamnougalt", au Maroc, s'occupe dans le village d'un projet de développement orienté vers l'écotourisme en finançant et soutenant un certain nombre d'initiatives locales.
sont mises sur pied:
- 3rd eye travel
http://www.3rdeyetravel.com/
- Mirror Art Group Chiang Rai
http://www.hilltribetour.com/
- Tung Nang Dam
http://www.blogger.com/www.northandamantsunamirelief.com
De plus, certains pays ont des programmes d’aide à la conservation d’espèces en voie de disparition. Voici un exemple d’un organisme que nous avons appuyé lors d’un voyage au Costa Rica. En adoptant notre tortue de mer (que nous avons baptisé Gaïa ) des fonds permettent la recherche et la préservation des espèves en danger.
http://www.cccturtle.org/
Pour plus d’information sur d’autres pays ayant des projets de tourisme durable, visitez le site : http://www.echoway.org/
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