dimanche 23 novembre 2008

On dirait que ca fait 2 mois qu'on est parti...

Sans blague. On dirait que ça fait 2 mois qu'on est parti... Jamais dans aucun autre voyage, ni en Asie, ni en Amérique centrale, on s'est ennuyé comme ça de la nourriture. On est encore végétarien et ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de viande, mais tout simplement parce qu'elle n'est pas mangeable. En fait, on pense que ce n'est pas du poulet, mais probablement du rat ou du chien... Les indiens n'ont pas n'ont pas non plus compris le principe que quand on va au restaurant, c'est pour manger AVEC des amis. On reçoit nos plats les uns après les autres (la personne a le temps de finir son assiette avant que l'autre la reçoive). Ca prend environ 1h30 avant de recevoir nos plats, donc on passe la moitié de la journée à attendre dans les " restaurants" si on peut les appeller comme ça. Les indiens ne comprennent pas non plus le concept de "nettoyer". Nos chambres n'ont JAMAIS reçu une goutte de nettoyant de leur vie. Et cela, peu importe le prix que nous payons pour la chambre. Il y a des bibittes sous les matelas et en dessous des coussins de chaises dans les restaurants.

L'Inde est comme un gros bidonville en béton d'un milliard d'habitants, construit dans un dépotoire, mélangé à une ferme (avec des ti-zanimeaux et des gros), sans oublier des milliers de mendiants, quelques lépreux et une souris verte... Ce n'est même pas une métaphore. Bon, on a tout de même apprécié la ville de Pushkar, même si ça n'empêchait pas les indiens de cracher d'une façon tellement bruyante, qu'on avait l'impression qu'on venait de tirer un coup de gun à plomb à coté de notre oreille.

De plus, l'inde semble n'avoir aucun système de "ramassage des déchets". Au début, on avait de la difficulté à jetter nos déchets par terre, mais quand ça fait 6 jours que tu cherches une poubelle et que la seule que tu vois dans tout le pays est au MC Donald... on se dit qu'on a pas ben ben le choix. Pas besoin de vous dire que notre conscience écologique diminue considérablement ici.

Citation de Manog, l'idien rencontré à Varanasi : " India is a big ashtray"
" L'Inde est un gros cendrier"

On a aussi de la difficulté avec le fait que les indiens de comprennent pas de concept de PAPIER DE TOILLETTE. Alex n'arrête pas de dire que " le toilet paper en Inde, c'est aussi rare que de la marde de pape". Ici, ils s'essuient avec la main gauche et mangent avec la main droite. Ils n'utilisent pas d'ustensiles.

Aussi, l'Inde n'a pas de système d'égout. C'est-à-dire que les gens font leurs besoins n'importe où. On marche et on tombe sur 3 personnes accroupies en train de chier et un peu plus tard, on pile presque dedans en oubliant qu'ils avaient fait ça là. Eux autres, ils ne lavent pas juste leur linge sale en famille...

Une chance qu'on rencontre beaucoup d'indiens avec qui on a des conversations, car ça nous aide à mieux comprendre certains comportements et surtout, à comprendre l'extrême lenteur et la non-organisation des indiens. Cette réalité est en partie expliquée par le système des castes, qui sont toujours présentes. Il s'agit de divisions (d'une hiérarchie dans la société): lorsque les gens naissent dans une certaine classe, ils y restent et cela influence leur comportement les uns envers les autres. Heureusement, cela tend à changer, surtout dans les grandes villes.
Donc ça explique que lorsqu'on demande quelque chose au serveur ou à quelqu'un de l'hotel, il ne peut pas nous le donner, même si la chose est juste à coté de lui.

Ex.: Il y a la personne qui sert la bouffe et l'autre qui ouvre nos bouteilles... on peut donc attendre longtemps avec notre liqueur devant nous, mais on doit attendre le gars qui les débouche (les liqueurs sont dans les bouteilles de vitre ici).

On a le flu en permanence, mais on est rendu habitué.

Ah oui, j'allais oublier: les gens font bruler leur tas de déchets. L'odeur donne le gout de vomir et de pleurer tellement ça pu.



Bref, l'Inde s'est vraiment pas reposant, mais c'est toute une expéreience et on l'apprécie à chaque instant.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Que je suis contente d'être née ici. Je vous trouve très tolérant et bon de quand même aprécier votre expérience. Je crois que mon nez m'aurais fait prendre la poudre d'escampette il y a belle lurette.
C'est toujours un plaisir de vous lire. On pense beaucoup à vous et on vous embrasse.
Ah! J'oubliais... de ce que j'ai compris, si vous êtes vétériens par obligation, Alex et Roxanne, vous ne pourrai pas vérifier si mon poulet à l'indienne est meilleur que le leur...

Grosses bises!

La Bella Zia