dimanche 9 novembre 2008

Après l'organisation du Japon, l'Inde et son chaos

On avait beau avoir lu sur l'Inde, s'y être préparé mentalement, on avait quand même l'impression d'atterir non seulement dans un autre pays, mais sur une autre planète. Même a travers le hublot de l'avion on comprend pourquoi à Météo Média ils annonçaient "poussière" ou "fumée". Du hublot: des bidonvilles et des feux qui brûlent un peu partout. Au moins, un monsieur avec un turbant nous attend en sortant en tenant une pencarte avec mon nom. Le plus perturbant trajet de taxi de notre vie s'en vient:


Fred: " Il y a des lignes... mais elles ne servent à rien!!!
Alex: "Il n'y a qu'une seule règle ici: il n'y en a pas!"


Dans la rue, des camions, voitures, rickshaws, cyclo-pousse, vélos, vaches, chèvres, cochons, chiens, humains, sont compactés dans le plus gros moton jamais vu. Par contre, personne, ni humain ni animal semble le moindrement stressé. Au lieu de sacrer dans le traffic, notre chauffeur chantonne. De plus, malgré l'anarchie, ils semblent savoir ce qu'ils font et aucun accident en vue. Bravo.


Bref, voici quelques scènes de rue dans la capitale indienne:


- Un gars se fait courir après par une chèvre

- Des animaux de fermes mangent des déchets en plein milieu de l'autoroute

- Des centaines de personnes sont couchés par terre

- On essaye de nous vendre des fleurs et des jouets en plein traffic

- Les gens nous fixent d'un regard à l'opposé de la subtilité (en fait ils se tournent le cou sur 360 degrés), comme si nous étions des extra-terrestres

- Les femmes mendiants avec des faux bébés dans les bras

- Des enfants qui nous tire par le bras pour avoir de l'argent et qui fouillent nous poches

- Des gens qui décapitent des poules, plein de sang partout


1 heure plus tard, le taxi nous laisse devant la colonie de réfugiés tibétains. En fait il s'agit seulement d'une rue (large comme une ruelle) où plein de familles jasent et ne font pas grand chose. Les gens sont extrêmement sympathiques. On a doit à plein de " welcome in India!" Finalement, on trouve notre hotel dans le fond d'une ruelle. On mange des momos (plat tibétain: de la viande hachée dans de la pâte, délicieux) Isa trouve une mouche dans un des siens...


Le lendemain, visite de Red Fort, balade en cyclo-pousse dans le traffic (voir les photos...) et promenade dans les chawks (marché). On a pas assez de yeux pour voir, mais on aimerait ne plus avoir de nez. L'odeur en Inde est vraiment intense et toujours présente.


Ce que ça sent:


- La merde
- Les poubelles
- La pisse
- Les épices
- Les égouts
- La nourriture
- Le gaz
- Le renfermé

Et surtout, l'encens à plein nez


Si vous voulez retrouner au moyen-âge ou avoir une expérience inoubliable, aller essayer d'acheter un billet de train à la gare de Delhi. Nous savions qu'il y avait une multitude de rabatteurs qui tenteraient de nous faire croire que le guichet n'existait plus, et plein d'autres trucs pour que nous acceptions finalement d'acheter un billet dans leur agence. Ils se prennent en groupe et, même en étant avertis, on a failli se faire avoir. 30 minutes plus tard, nous avons finalement trouver le Tourist Bureau (vive le Lonely planet!). En revenant dans la colonie tibétaine, un gars très sympathique va voir Alex et commence à lui lire les lignes de sa main. Les gens du camp de réfugiés sont vraiment sympathiques. On a de la difficulté à dormie la nuit à cause du bruit et de la musique...


La gare, en soit: des milliers de personnes couchés un peu partout (nous avons été obligé d'emjamber les personnes qui dormaient dans le minuscule guichet automatique pour pouvoir retirer de l'argent...), des gens faisant leur besoins par terre... et des crachats, comme d'habitude.



New Delhi s'est:


- Le bruit

- La pollution (Alex a passé 10 rouleaux de papier de toilettes en se mouchant...)

- Le traffic

- Les gens qui crachent toujours par terre

- Les vaches en pleine rue

- Les gens qui dorment n'importe où

- Les mandiants

Bref, l'Inde s'est éprouvant, essoufflant, extenuant et à la fois envoutant mais une chose est sur, il faut vivre l'Inde pour la comprendre.

P.S. Nous sommes désolés d'avoir pris beaucoup de temps avant d'écrire, mais l'Inde est comme au moyen-age... les communications ne sont pas si facile.

Pour voir les photos et les commentaires sur celles-ci, cliquez sur le lien suivant. Vous pourrez egalement agandir les photos et voir les commentaires en cliquant sur chacune d'elles.

http://picasaweb.google.com/Roxanne.Sanscartier/IndeNewDelhi#










1 commentaire:

Anonyme a dit…

Wow!vivement l'Inde!!!!!!
merci de décrire les odeurs et les lieux, car je me sens davantage près de vous dans votre périple! Rox les photos sont géniales, ça me fait penser au Nicaragua à cause de tous les déchets et de la pauvreté, mais j'avoue que l'Inde semble être 10 fois pire:)
Alors, un beau bonjour à vous tous, je pense à vous!

Sarah